À la maison, c’est toujours ma mère qui cuisine. Pour elle, faire cuire une escalope de dinde et réchauffer des haricots verts en conserve, c’est déjà beaucoup, la purée Mousseline et les cordons bleus c’est super parce que ça va vite, et le top du top, c’est le congelé : paniers feuilletés, crêpes au fromage etc. J’ai donc toujours été habituée à manger de cette manière. En terme de nourriture, j’étais ce que l’on appelle une enfant (et même une ado) difficile : je détestais la plupart des légumes, les légumineuses étaient pour moi totalement inconnues, je ne mangeais aucun poisson ni crustacé.
J’ai passé mes 3 années de lycée à l’internat, car le bac qui m’intéressait était trop loin de chez mes parents pour pouvoir faire l’aller-retour tous les jours. Je prenais donc chacun de mes repas à la cantine, et me nourrissait en grande partie de pain, de fromage et de pamplemousse quand les repas ne me convenaient pas (c’est-à -dire : souvent). En ajoutant à ça une certaine haine pour mon corps un peu grassouillet, une mauvaise estime de moi-même et un certain penchant pour le gras et le sucré (toujours industriel bien sûr), on peut dire que mon rapport avec la nourriture a toujours été très compliqué.
À 17 ans, après mon bac, j’ai déménagé à Paris pour poursuivre mes études. Je me suis donc retrouvée toute seule dans un petit appartement, sans même savoir comment me faire cuire des pâtes ou du riz. Heureusement, je mangeais à la cantine de l’école, ce qui me permettait d’avoir une alimentation à peu près équilibrée (même si je ne finissais que rarement mon assiette). Pour les repas du soir et du week-end, j’optais généralement pour de la soupe aux vermicelles, des croque-monsieur, des Å“ufs sur le plat, ou bien une assiette de coquillettes/jambon ou de purée Mousseline/steak haché. Rien de très réjouissant donc. À cette période là , je ne me souviens pas vraiment avoir épluché un légume. En plus de ça, je noyais souvent mon stress dans les paquets de bonbons et de gâteaux industriels, sans pouvoir me contrôler.
Au bout de 3 ans à me nourrir de cette manière, et quelques kilos en plus sur la balance, j’ai commencé à découvrir l'univers des blogs sur internet. Parmi les blogs mode et beauté que j'affectionnais particulièrement, se trouvait celui de Victoria, Mango and Salt. La plupart de ces recettes me semblaient particulèrement alléchantes, et me donnaient envie d'essayer de nouvelles choses. Et ses articles sur son slow diet, et son changement d'alimentation de manière générale, m’ont beaucoup aidée à prendre conscience que je faisais du mal à mon corps, et que si je continuais à me nourrir de cette manière, les conséquences pourraient être irréversibles. Je ne me souviens plus très bien comment s’est effectué ce cheminement dans ma tête mais toujours est-il qu’à ce moment-là , j’ai décidé d’arrêter d’aller à la cantine de l’école (qui proposait en grande majorité des plats plutôt lourds et gras), de me préparer moi-même des plats plus équilibrés et surtout, d’ouvrir mon esprit pour découvrir de nouvelles choses.
La suite au prochain article,
Norma.
À 17 ans, après mon bac, j’ai déménagé à Paris pour poursuivre mes études. Je me suis donc retrouvée toute seule dans un petit appartement, sans même savoir comment me faire cuire des pâtes ou du riz. Heureusement, je mangeais à la cantine de l’école, ce qui me permettait d’avoir une alimentation à peu près équilibrée (même si je ne finissais que rarement mon assiette). Pour les repas du soir et du week-end, j’optais généralement pour de la soupe aux vermicelles, des croque-monsieur, des Å“ufs sur le plat, ou bien une assiette de coquillettes/jambon ou de purée Mousseline/steak haché. Rien de très réjouissant donc. À cette période là , je ne me souviens pas vraiment avoir épluché un légume. En plus de ça, je noyais souvent mon stress dans les paquets de bonbons et de gâteaux industriels, sans pouvoir me contrôler.
Au bout de 3 ans à me nourrir de cette manière, et quelques kilos en plus sur la balance, j’ai commencé à découvrir l'univers des blogs sur internet. Parmi les blogs mode et beauté que j'affectionnais particulièrement, se trouvait celui de Victoria, Mango and Salt. La plupart de ces recettes me semblaient particulèrement alléchantes, et me donnaient envie d'essayer de nouvelles choses. Et ses articles sur son slow diet, et son changement d'alimentation de manière générale, m’ont beaucoup aidée à prendre conscience que je faisais du mal à mon corps, et que si je continuais à me nourrir de cette manière, les conséquences pourraient être irréversibles. Je ne me souviens plus très bien comment s’est effectué ce cheminement dans ma tête mais toujours est-il qu’à ce moment-là , j’ai décidé d’arrêter d’aller à la cantine de l’école (qui proposait en grande majorité des plats plutôt lourds et gras), de me préparer moi-même des plats plus équilibrés et surtout, d’ouvrir mon esprit pour découvrir de nouvelles choses.
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Norma.